Journal de bord de Lirokoa

Bonjour à tous !

Evidemment, un seul message pour tout ce voyage en Corse... Ca fait un peu léger. Comme vous le savez, nous sommes arrivés il y a maintenant 15 jours, qui ont été bien remplis !

Nous avons commencé par un petit coup de vent dans la baie de Calvi. Dans mon dernier message, je vous disais qu'on verrait si le mouillage était confortable par vent de nord-est... Et ben on a vu !!!! Réveil très matinal, derrière nous les vagues qui déferlent et un bateau déjà échoué sur la plage, un deuxième pas loin de le rejoindre. Nous avons rapidement pris la décision de partir sans demander notre reste, dans des vagues avoisinant les 2.5m. Malheureusement, le davier (exemple ici) n'a pas résisté à l'épreuve de remontée de la chaine et s'est méchamment tordu (nous l'avons fait redresser depuis).

Sains et saufs, nous avons récupéré Thomas et Marion dans un mouillage abrité de la houle un peu plus haut. Avec eux, nous avons exploré les fonds de la baie d'Elbo, dans la réserve de Scandola. Evidemment, les photos seront plus parlantes... Repartis 4 jours plus tard, ravis de leur séjour mais contents aussi de retrouver une douche chaude sous pression au lieu de la douche à l'eau froide sur le pont (;-)), nous avons entamé une navigation jusqu'à Ajaccio (environ 12h depuis Calvi). Là bas, nous avons récupéré le lendemain Thomas et Armelle qui ont passé avec nous la semaine dernière jusqu'à dimanche matin. Au programme : le golfe de Propriano (où mon amie Emmanuelle était également en vacances) et la descente vers Bonifacio.

Le port de Bonifacio se cache dans une grande calanque bien abritée, avec deux petites calanques attenantes. Un mouillage organisé (c'est à dire où l'on s'attache à des bouées) est disponible dans l'une de ces deux calanques, et c'est là que nous nous cachons depuis quelques jours. En effet, les bouches de Bonifacio sont réputées pour être un des endroits les plus ventés de Corse, et en ce moment ça souffle. La température a un peu chuté et nous espérons qu'elle remonte rapidement car pour le moment les douches sur le pont ne sont plus au programme... Par contre, les balades sont à nouveau possibles !

Le dilemme est grand en ce moment. Devant nous, à quelques kilomètres à peine, la Sardaigne et les Iles Lavezzies, véritable polynésie de méditerranée... Et en même temps, la notion de l'été qui passe et qui nous oblige, si nous voulons ramener le bateau sur la côte, à jouer le raisonnable en nous dirigeant vers le nord au gré des fenêtres météo.

Mais est-ce bien nous d'être raisonnables ? ;-)

(La suite au prochain message après étude approfondie des possibilités de stockage du bateau en Corse !)

Au plaisir de vous lire maintenant que vous êtes rentrés de vacances..... :-P

A&S

 

Ca y est, on l'a fait !

Le pas est franchi, la méditerranée aussi. Nous avons passé pour la première fois près de 24 heures en navigation, ce qui inclut donc une nuit (vous aussi vous l'aviez deviné hein). Le verdict : dans un premier temps, ça fait tout drôle. J'en ai eu les jambes un peu coupées... Et puis on s'habitue. Et puis on se dit que c'est assez fatiguant et qu'on fera pas ça tous les week-ends non plus. Car même si on ne barre pas (Sam continue de s'en charger impeccablement), il faut être aux aguets de ce qui se passe sur l'eau. Les paquebots de croisière et les cargots sont nombreux, une vraie autoroute... Et évidemment vu leur taille, c'est à nous de nous pousser !! La VHF (radio) nous fournit les informations sur leur vitesse, leur taille et leur direction ce qui nous permet d'ajuster notre trajectoire si nous nous trouvons sur leur chemin. Bref, on ne s'est pas ennuyé !

Au petit matin, nous avons eu la chance de voir passer un groupe d'environ 20 ou 30 dauphins, juste devant le bateau. Un peu plus tard, des gerbes d'eau au loin m'ont averti du passage de baleines... Nous sommes dans une zone classée réserve naturelle, qui abrite le rorqual commun (2ème plus grand animal de la planète) et plusieurs espèces de dauphins. Les photos que vous verrez dans l'album méritent toutefois d'être bien zoomées pour apercevoir la nageoire dorsale de ces immenses créatures.

Arrivée à Calvi après 22h30 de mer exactement. Nous sommes au mouillage dans la baie, ça remue un peu ce soir à cause d'une houle de nord qui doit être accompagnée d'un petit coup de vent. On vous racontera !! Et demain, nous récupérons nos invités Marion et Thomas qui restent avec nous quelques jours. De bons moments en perspective ;)

A la prochaine,

S&A

Bonjour à tou(te)s !

Après une absence de communication relativement longue... hum, oui, bon... on savait que la plupart d'entre vous était en vacances, alors...

Nous sommes installés depuis quelques semaines maintenant au bord de la presqu'île de Giens, dans la baie d'Hyères. Cette grande langue de terre en forme de T offre en effet des avantages considérables en terme d'accès à la ville, par le petit port de La Capte (où nous pouvons facilement laisser notre annexe désormais équipée d'un cable antivol.. et faire les pleins d'eau) ainsi qu'en termes de protection face au vent. Il faut dire qu'on a bien essayé de s'arrêter au port d'Hyères, pour se ravitailler en eau et faire les courses. Un rapide coup de fil à la capitainerie nous a appris que l'escale de quelques heures en journée, pour un catamaran, s'élevait à 60 euros. Changement de plan...

Après quelques jours passés sur l'île de Porquerolles en arrivant en baie d'Hyères (eau claire comme de l'eau minérale, poissons fourmillant de partout, jolies balades) nous nous rapprochons d'Hyères afin d'accueillir notre première invitée à bord depuis notre départ en mer.

Quand Caroline rencontre Lirokoa

Avec Caro, nous partons à l'exploration de Port-Cros, une autre île de la baie et nous montons au Fort Sainte Agathe sur l'île de Porquerolles (cf photos).

Après son départ, nous rencontrons les habitués du mouillage de La Capte, que nous ne quittons plus depuis ! Sam et Manu avec leurs enfants, sur un EdelCat 35, Jean-Pierre, un très sympathique sexagénaire sur son monocoque, ainsi que Patrice et Virginie également sur un catamaran (légèrement plus gros que le nôtre ;)). Ils nous font découvrir l'autre côté de la presqu'île de Giens qui leur sert de refuge par vent d'Est, et qui est très peu fréquenté : avantage majeur dans le coin, car les passages des bateaux à moteur lèvent souvent pas mal de vagues dans l'intérieur de la baie d'Hyères, ce qui rend le mouillage un peu désagréable. De là, nous avons une vue magnifique sur les montagnes de Toulon et le nord de la presqu'île. Ce coin de la France que nous connaissions très peu est tout simplement superbe, et nous donne l'impression qu'il y fait bon vivre !

Ces dernières semaines sont marquées par quelques faits majeurs : Des problèmes sur le moteur d'annexe (toute personne intéressée pour nous débarasser de cette fichue annexe à la fin de la saison est invitée à nous contacter dès à présent ;)), le blocage du dos de Sylvain (ostéo, anti-inflammatoires... mais il va mieux), la fameuse rencontre avec les voisins, et notre premier gros temps.

Fallait bien que ça arrive ! Jusque là, on avait bien entendu dire que la méditerranée pouvait être capricieuse, que le temps pouvait changer rapidement, qu'il fallait être prêt à pouvoir partir en plein milieu de la nuit... Mais on ne savait pas vraiment ce que c'était. C'est chose faite !

Dimanche soir, apéro avec les voisins. Nous sommes à la Madrague, à l'ouest de Giens pour se protéger de l'est. La mer ressemble à un lac. Aucun souffle d'air. Mais le vent doit tourner, et arriver du Nord-Ouest (mistral) on ne sait pas exactement à quel moment. C'est pas grave, on met le réveil tôt le lendemain et on prévoit de partir autour de 7-8h. A 5h45, le vent se lève. Sylvain aussi, et il voit nos voisins en train de lever l'ancre ! Ils avaient essayé de nous joindre mais nous avions éteint les portables... Branlebas de combat, tout le monde sur le pont. Et là, en 5 minutes, le vent se transforme en rafales atteignant les 80km/h. Eclairs tout autour de nous, nuages noirs commençant à nous pleuvoir dessus. Nous avons du mal à avancer face au vent et commençons à croire que nous n'arriverons jamais à sortir de notre mouillage... Impressionnant n'est pas le mot. Inconcevable peut-être, pour nous qui ne l'avions jamais vécu ! Vous qui avez tous subi des tempêtes fin juillet ou début août, il n'y a qu'un seul endroit où vous auriez vraiment voulu ne pas être... En mer !!! Malgré l'apparente dangerosité de la situation, nous avons confiance dans le bateau et nous gardons notre calme (prochaine ligne dans le CV : capacité à gérer les situations de crise :P). Deux heures plus tard, nous arrivons de l'autre côté de la presqu'île, à l'abri, et toute trace d'orage a disparu. La magie de la méditerranée...

Remis de nos émotions, nous préparons notre départ pour Toulouse, en train cette fois, pour assister au mariage de nos amis Sébastien et Sophie et en profiter pour faire un petit détour par le Périgord.

Aujourd'hui Mercredi 7 août, nous attendons le bon moment pour partir vers la Corse, prochaine étape majeure de notre voyage ! Des vents assez forts vont toutefois nous contraindre à attendre au moins la fin de semaine. Nous espérons arriver à temps pour récupérer Thomas et Marion qui doivent nous rejoindre à Ajaccio le 15 août... Les joies de la dépendance à la météo !!!

 

Bon vent à tous,

S&A

 

 

 

 

 

Hello à tous !

Equipage de Lirokoa au rapport. Le capitaine et la capitainette sont à nouveau mobiles, rééquipés d'une annexe. Et en plus, ils ont gagné un moteur ! (ben oui, avant on la faisait à la rame pour aller sur le bord, là on se sent PUISSANTS !)

Introduction :

Et en plus, on a même visité un peu Marseille et rencontré ce fameux petit Arménien très sympa ("Inchpès ?" - "Ah non, désolée, je parle pas arménien..." -"Moi non plus, mais comme je dis toujours, l'arménien, je le parle pas, mais je le compte ;-)" ) et même récolté des conseils si jamais on voulait commencer un business. Donc on a pas perdu notre journée !

Mais revenons un peu en arrière, vu qu'on vous a quitté la dernière fois au départ de Vias, sur le canal. Depuis, on a quitté ce fameux canal, remâté le bateau (trois jours passés au Grau d'Agde parce que le grutier avait pas un quart d'heure à lui le vendredi, donc obligé de patienter tout le week-end... Mais bon, ça va, on est en vacances) et puis nous avons finalement pris la mer.

La Grande Bleue ! La tant attendue Mer Méditerranée. Et ben elle est drôlement belle, on peut en témoigner.

Alors tous les trois, on a donc.... Quoi ? Ben oui, on est trois ! Aaaaaaah, mais on vous a pas présenté Sam ?? Notre troisième homme, notre équipier silencieux et si consciencieux. Tu lui donnes un cap, jamais il dévie, Sam. C'est le capitaine suppléant. (Et pour ceux qui se souviennent de la campagne pour la sécurité routière : "Sam, capitaine de soirée : parce que celui qui conduit...." bref ça lui allait bien, quoi).

Meet Sam : (accroché à la barre de safran - le gouvernail - il tire et pousse grâce à un verrin. La partie grise est mobile dans le tube noir)

La navigation s'est encore une fois très bien passée. Bon, on peut quand même signaler que le Capitaine a été légèrement nauséeux, alors que la Capitainette, elle, s'est totalement amarinée ;-) N'ayons pas peur des mots. Première journée de navigation d'Agde à Port-Camargue (environ 7h) puis le lendemain jusqu'à Cassis (environ 14h). En arrivant, nous sommes allés nous accrocher à une bouée dans la calanque de Port-Miou (aménagée en port) à côté de Cassis.

C'est là que nous découvrons ce que nous savions déjà... En tant que catamaran, nous bénéficions d'un tarif exceptionnel de 1.5x le prix pour un monocoque de même longueur. Nous allons donc limiter le plus possible nos nuits au port !!

Notre petite escale à Cassis s'achève, et nous partons demain vers d'autres aventures du côté de la baie d'Hyères et des îles qui la peuplent.

Vous trouverez comme d'habitude plus d'illustrations dans l'album correspondant !

A très vite et au plaisir de vous lire,

Sylvain & Anouk

Aujourd'hui, je suis au mouillage dans une petite crique à côté de cassis. Je me dis que ça serait sympa d'aller dîner au centre ville, alors je rejoins le bord avec mon annexe (petit bateau gonflable permettant de rejoindre le bord, justement). Je la laisse sur le bord de la petite plage, il n'y a pas grand monde et elle n'est pas très accessible. Je passe une bonne soirée, cassis est vraiment sympathique ! Je fais le chemin du retour, pour m'apercevoir que l'annexe a disparu. Il est 23h30, le bateau est à 200m du bord et je ne peux pas rentrer chez moi. VDM. Bon, c'est reparti pour le centre pour tenter de trouver une solution... Après avoir attendri pas mal de monde sans pour autant nous être tiré d'affaire (tous les hôtels sont pleins et il est maintenant minuit et demie), nous sommes plus ou moins resolus à passer la nuit dehors quand nous tombons finalement sur un couple incroyablement gentil (en train d'ouvrir une bouteille de rosé, et probablement pas la première...) sur un bateau à moteur dans le port de cassis. Ils acceptent de nous ramener jusqu'au bateau. Sains et saufs... Maintenant, il faut retrouver une annexe !! Leboncoin.fr (et quelques centaines d'euros) aidant, nous sommes en route pour Marseille par le train où nous avons rdv avec un arménien (mmmmm faut se méfier de ces gens là) avec qui nous avons négocié qu'il nous ramène à cassis en voiture après nous avoir vendu son annexe ! La suite dans le prochain épisode...;-)

Un message plus long suivra dans quelques jours pour vous relater nos deux jours de nav, en attendant on vous fait partager l'ambiance...!

Bonjour à tou(te)s !

Escale technique oblige, nous finissons de passer cette semaine dans la petite bourgade de Vias. Plus exactement entre le village de Vias et Vias-Plage, station balnéaire plutôt bon enfant et pas surbondée en ce tout début de juillet. Il a bien fallu qu'on reste le temps nécessaire pour essayer tous les marchands de glace !
Nous partons demain pour la sortie du canal et le remâtage, et c'est pourquoi il était grand temps de poster un petit message pour vous relater notre dernière semaine sur le canal.

Celle ci a été marquée par un vrai changement de paysage : montagnes se dessinant au loin, arrivée du vent, des oliviers. Et les berges malheureusement ravagées par le chanvre coloré du platane ont obligé les VNF (voies navigables de France) à procéder à l'arrachage de centaines de platanes très très vieux et complètement morts :s qui menaçaient de contaminer tous les autres arbres de la même espèce. Nous avons donc passé pas mal de kilomètres sans arbres en bordure, ce qui nous a permis finalement de mieux voir les paysages. Et comme vu la température on n'avait pas vraiment besoin d'ombre...
 Nous avons également fait quelques petites visites de villages, comme Argens-Minervois ou Capestang (cf photos).

Machines de linge faites, bateau nettoyé, améliorations en tous genre (marche arrière du moteur, fixation des sacs de drisse, renfort des joints dans la salle de bain...) effectuées, et surtout Bloc Marine et Pilote Côtier dûment étudiés, nous sommes fin prêts pour nous lancer à l'abordage de la Méditerranée !

Let the real trip begin !

ps : pour les photos de coupes de cheveux, vous ne serez pas forcément satisfaits par celles se trouvant dans l'album photo. Cependant, vu la tête que j'arbore aujourd'hui (un moustique mutant m'a piqué sur la paupière, me conférant une ressemblance significative avec un certain sonneur de cloches de Notre-Dame), ben c'est pas le moment d'y remédier ;-)

Bon, pas tout à fait. Mais je voulais quand même vous faire partager notre première vue de la mer, alors que le bateau est encore sur le canal...

Je sais, vous ne savez pas DU TOUT où se trouve Laredorte. Tant pis pour vous, c'est là qu'on dort ce soir. Nos voisins (les bateaux de loc à côté) sont probablement russes ou ukrainiens ce soir d'ailleurs...

Nous continuons tranquillement notre petite descente du canal. La météo n'est vraiment pas avec nous (mais on sait, elle n'est avec personne...), heureusement, si on a tout de même ressorti l'écharpe ce matin, le parapluie n'a pas été nécessaire jusqu'à présent.

Le paysage change petit à petit : plus de montagne, l'apparition des pins maritimes en bordure... les écluses ont une forme ovale (nous nous trouvons depuis Toulouse sur la partie la plus ancienne du canal, construite par Riquet lui-même;)), et elles ne sont plus automatiques (nous avons donc un ou une petit(e) éclusier(e) à chaque fois avec qui taper la discute) et sont en outre beaucoup plus jolies (cf photos). Nous avons passé le plus haut point du canal, le Seuil de Naurouze, où se partagent les eaux partant soit vers l'Atlantique soit vers la Méditerranée. Ce qui fait que désormais, au lieu de monter aux écluses, nous descendons. Et c'est carrément plus cool !!!

La plus grosse nouveauté sur ce tronçon, c'est bien sûr la présence en assez grand nombre des bateaux de location... On nous avait prévenus mais faut les voir à l'oeuvre. Et surtout faire très attention à ne pas les laisser nous rentrer dedans... La plupart sont anglais, australiens ou néo-zélandais et ont une maîtrise très rudimentaire de leurs bâtiments surdimensionnés (rien à voir avec la nationalité, hein, on s'entend). C'est donc dans les écluses qu'il faut faire gaffe (et ne pas hésiter à se servir de cette dernière :-P). Vu qu'il y a plus de monde, on passe en effet à plusieurs dans les écluses et il y a peu de place. Bref...

A part ça, nous avons visité Carcassonne qui nous a beaucoup plu. Et en avons profité pour nous faire couper les cheveux (ouiiiiiiii promis on vous mettra des photos de nos nouvelles coupes de cheveux vu que je vous entends d'ici nous les réclamer à grands cris).

On vous refera signe d'ici pas longtemps ! Continuez à poster des commentaires, on aime bien !!!

Nous voici sur le canal de la Garonne.

Changement de décor ! Ici, tout est calme, verdure et familles de canards. On se dit bonjour entre bateaux (principalement des Anglais sur des péniches) et aux passants. VA-CAN-CES.

Bon, en fait, pas tout à fait. D'abord, il y a les écluses (plus de 50 entre Castets et Toulouse, soit 190km, et à nouveau plus de 60 jusqu'à Agde). Ensuite, parce que le mauvais temps n'épargne personne (et ne croyez pas que dans le sud ouest ce soit beaucoup mieux...), on a eu droit à pas mal de pluie. Le moteur nous a fait un gros caprice et nous a fait passer une grosse demi journée de réparation après seulement un jour et demi de navigation... Et nous sommes à présent arrêtés aux portes de Toulouse, car une péniche a largué du fioul sur tout un tronçon. Quand je vous disais qu'il ne fallait pas prévoir.... ;-) Heureusement qu'on est pas pressés et qu'on prend tout ce qui vient avec le sourire !

Mais le décor est sublime et nous avons eu la chance de passer du temps avec nos amis, alors franchement c'est le bonheur !

Au total, nous aurons mis 5 jours à arriver jusqu'à Toulouse. La suite des aventures quand on nous aura ouvert les portes de l'écluse n°1 (la dernière pour rentrer dans Toulouse).